Cliquer ici pour télécharger la présentation de la Plateforme CEPS
Présentation de la Plateforme universitaire collaborative CEPS
La Plateforme universitaire collaborative CEPS développe des ressources partagées pour la recherche sur les interventions non médicamenteuses (INM). Elle a été fondée à Montpellier en 2011 pour combler un manque de regard méthodologique transversal et interdisciplinaire pour l'évaluation des INM. Elle rassemble à ce jour 128 collaborateurs de 12 nationalités différentes, chercheurs, praticiens, usagers et décideurs.
I - Les interventions non médicamenteuses
- L’écosystème des INM
Deux personnes sur trois ont recours aux INM dans un marché mondial estimé en 2017 entre 321 à 3745 milliards d’euros (GWI, 2018) dans une santé devenue intégrative (Figure 1).
Figure 1 : Place des INM en santé intégrative
Figure 2 : Écosystème des acteurs des INM
Quels bénéfices réels des INM sur la santé ? Quels risques ? Quelle complémentarité avec les traitements biomédicaux autorisés ? Quels intérêts pour la prévention ? Pour faire la lumière sur ces pratiques, rassurer les utilisateurs et assurer aux professionnels une formation adéquate, la recherche peut apporter des réponses (Boutron et al., 2008 ; Haute Autorité de Santé, 2011 ; Académie de Médecine, 2013 ; Falissard, 2016 ; Ninot, 2019) ?
- Définition des INM
Affirmer que l’hypnose est bénéfique pour la santé n’a pas de sens, pas plus que le médicament d’ailleurs. Il faut aller plus loin, au plus près du dispositif, décortiquer ses techniques, connaître son nombre de séances et sa durée, savoir pour quel problème de santé il a une réelle pertinence. Ainsi, il convient de parler d’une méthode d’hypnose pour arrêter de fumer par exemple.
Les chercheurs du monde entier parlent de non-pharmacological interventions ou interventions non médicamenteuses. Ce concept est repris en France par exemple dans la Stratégie Nationale de Santé 2018-2022 ou le Plan 2014-2019 sur les Maladies Neuro-Dégénératives. Chaque intervention non médicamenteuse ou INM doit avoir une appellation, un objectif précis sur des indicateurs de santé, une population cible, un modèle explicatif (mécanismes d’action, processus psychologiques…), un contenu (durée, fréquence, intensité, techniques…), une qualification du professionnel et une liste de publications scientifiques associées.
La Plateforme universitaire collaborative CEPS propose une définition toujours en évolution :
« Une intervention non invasive et non pharmacologique sur la santé humaine fondée sur la science qui vise à prévenir, soigner ou guérir un problème de santé. Elle se matérialise sous la forme d’un produit, d’une méthode, d’un programme ou d’un service dont le contenu doit être connu de l’usager. Elle est reliée à des mécanismes biologiques et/ou des processus psychologiques identifiés. Elle fait l’objet d’études d’efficacité. Elle a un impact observable sur des indicateurs de santé, de qualité de vie, comportementaux et socioéconomiques. Sa mise en œuvre nécessite des compétences relationnelles, communicationnelles et éthiques. » (Définition Plateforme CEPS 2017)
Les INM s’intègrent dans une classification comprenant une catégorie et une sous-catégorie comme le présente la Figure 3.
Figure 3 : Classification des INM d’après la Plateforme CEPS (2017)
---------------------------------------------
- INM et recherche scientifique
Passer les INM au tamis de la recherche interventionnelle
Les méthodes d’évaluation pour délivrer les preuves les plus fiables d’efficacité, d’innocuité, d’efficience et d’utilité des INM sont en premier lieu des études interventionnelles (Sackett et al., 2000 ; Boutron et al., 2008). Elles permettent de préciser les bonnes indications et les bonnes pratiques comme ce fût le cas pour le médicament il y a une cinquantaine d’années (Bouvenot, 2006). Ces études pragmatiques comparent les bénéfices et les risques sur la santé d’une INM chez un groupe de personnes par rapport à un ou plusieurs autres groupes. Elles permettent d’affirmer que l’INM est efficace et sûre pour résoudre un problème de santé dans un contexte donné.
Une accélération du nombre d’études interventionnelles sur les INM dans le monde
Le nombre d’études interventionnelles augmente sans cesse depuis le début des années 2000. Elles représentent un volume d’environ 2 millions de publications avec une augmentation de 100 000 chaque année. Leur qualité méthodologique s’améliore par l’initiative d’actions conjointes de chercheurs comme par exemple Glasziou et al. (2008) sur la description des pratiques et d’institutions comme par exemple PRISMA ou Cochrane. A terme, il s’agit bien d’inventorier et de passer au crible tous les soins et toutes les actions de prévention qu’ils soient issus de médecines traditionnelles ou d’approches innovantes, pour différencier ceux qui apportent des bénéfices à la santé humaine de ceux qui ne présentent pas d’utilité ou qui s’avèrent dangereux (Figure 4). La science permet de cibler (objectif santé, efficacité, sécurité, utilité), de personnaliser (répondeurs, non répondeurs), de perfectionner (contenu, dose, administration, coûts), d’expliquer (mécanismes, contexte), de combiner (potentialisation, association)
Des conclusions plus fiables avec les revues systématiques
Les autorités de santé, les sociétés savantes et les expertises collectives s’appuient fortement sur des revues systématiques pour émettre des recommandations d’usage et pour justifier des études interventionnelles supplémentaires. Une revue systématique compile les résultats de toutes les études interventionnelles qui correspondent à des critères d'éligibilité prédéfinis pour répondre à une question précise de recherche, par exemple l’efficacité d’une INM. Elle utilise une méthodologie rigoureuse pour minimiser les biais afin de fournir des résultats fiables à partir desquels des conclusions peuvent être tirées et des décisions prises. Une méta-analyse ajoute des statistiques qui intègrent et résument les résultats des études incluses dans une revue systématique. En combinant les données provenant de toutes les études pertinentes, les méta-analyses fournissent des estimations plus fiables des effets d’INM que celles issues d’une seule étude (Liberati et al., 2009).
II - La Plateforme CEPS
2-1 Présentation
Dans ce contexte d’accroissement de la production scientifique et de l’innovation dans les INM, il devenait nécessaire de créer une plateforme académique facilitant la conception, la réalisation et la publication d’études interventionnelles et de revues systématiques de qualité sur les INM. Créée à Montpellier en 2011, la plateforme Collaborative d’Évaluation des programmes de Prévention et de Soins de support ou Plateforme CEPS s’appuie sur les ressources de l’Université Paul Valery Montpellier 3, de l’Université de Montpellier et de la MSH Sud.
Cette plateforme interdisciplinaire développe des outils ou solutions méthodologiques aidant les chercheurs à évaluer les INM. Elle fonctionne sur un mode collaboratif et ouvert. Elle a reçu des soutiens de l’Europe, de l’État français, de la Région Occitanie, de la Métropole de Montpellier, de l’Institut National du Cancer, du SIRIC Montpellier Cancer, de la CARSAT Languedoc-Roussillon et de l’Agence Régionale de Santé Occitanie. Elle rassemble des chercheurs, des praticiens, des usagers et des décideurs.
La Plateforme est un espace ouvert et collaboratif qui réfléchit aussi à l’évaluation, la surveillance et l’implémentation dans les INM. Elle propose ainsi tous les deux mois une rencontre ouverte à tous ses collaborateurs français et étrangers ainsi qu’un congrès scientifique annuel (iCEPS Conference) et un colloque partageant les bonnes pratiques en INM (iCEPS Satellite). Elle ne mène aucune étude. Elle n’a pas d’objectif de publication.
La Plateforme universitaire collaborative CEPS mène ses actions novatrices dans un domaine complexe (mécanismes d'action multi-niveaux, absence de consensus d'évaluation, peu de surveillance…), polémique (croyances, doctrine, corporatisme, groupes d’influence …) et potentiellement risqué pour la santé humaine (autoprescription, mésusages, dérives sectaires, produits dangereux, refus de soin…) : celui des interventions non médicamenteuses (INM). Ce secteur fait face pour l’instant à des flous règlementaires, décisionnels, pratiques et organisationnels. Des amalgames entre disciplines, approches, méthodes et techniques subsistent. La démarche de la Plateforme CEPS se fonde sur la science. La spécificité des INM l’oblige à avancer pas à pas, avec bienveillance et sans jugement a priori. La Plateforme se propose de concevoir et de partager des outils facilitant la réalisation d’études et de synthèse d’études de qualité sur les INM. Les collaborateurs souhaitent contribuer avec tous les acteurs de cet écosystème à des usages d’INM plus efficaces, plus pertinents et plus sûrs. L’appel de Montpellier a été lancé à cette fin.
2-2 Solutions méthodologiques
La Plateforme en développe actuellement huit.
iCEPS Conference
Le congrès scientifique international sur les INM
La recherche fait des INM des solutions incontournables pour améliorer la santé, l'autonomie, les comportements de santé, la qualité de vie et la longévité des êtres humains. Le congrès international iCEPS Conference permet de diffuser les données de la science et de l'innovation sur les bénéfices des INM à visée préventive et thérapeutique. Le congrès facilite les échanges sur l'impact sociétal des INM, partage les méthodes pertinentes d'évaluation, permet de mieux comprendre leurs mécanismes d'action et diffuse les stratégies d'intégration dans les parcours individuels de santé et de vie. Le programme scientifique est piloté par la Plateforme CEPS. Le congrès propose chaque année des conférences plénières, des sessions poster, des ateliers, des tables rondes et une session ouverte au public. Il s'adresse aux chercheurs et aux professionnels. Depuis sa première édition à Montpellier en 2011, le congrès a accueilli plus de 3500 personnes de 32 nationalités différentes.
iCEPS Satellite
La rencontre professionnelle partageant les bonnes pratiques en INM
La rencontre iCEPS Satellite permet aux professionnels de se réunir dans un espace et un moment convivial afin de partager les bonnes pratiques en INM. Cet événement interprofessionnel a une vocation territoriale et thématique. La première édition s'est déroulée en 2020 à Montpellier sur le thème du bien-vieillir avec des INM.
Classification des INM
L'inventaire des INM
La Plateforme CEPS propose une classification multilingue des INM. Le système numérique est destiné à inventorier les INM évaluées dans au moins une étude interventionnelle. La classification ne prétend pas à l'exhaustivité. Elle facilite la compréhension commune de ces méthodes favorables à la santé au sein d'une organisation hiérarchique, et encourage une meilleure description de la part des chercheurs et des praticiens inventeurs.
Motrial
Le méta-moteur de recherche des publications d'études évaluant les bénéfices et les risques des INM
Motrial est un méta-moteur de recherche accessible sur Internet créé en 2018 par la Plateforme CEPS. Il facilite l'identification des études interventionnelles (études avant-après, essai contrôlé, essai randomisé contrôlé) sur les INM dans le monde. Le système numérique compile et trie les publications d'études en prévention et soin issues de plusieurs bases de données scientifiques (sciences médicales, sciences biologiques, sciences humaines, sciences sociales). Il isole la publication principale d'une étude des publications secondaires. Il précise si l'étude a fait l'objet d'une déclaration préalable à un comité d'éthique et d'un enregistrement de son protocole aux autorités compétentes. Il mentionne également le promoteur, le(s) pays de réalisation et les soutiens financiers de l'étude. Motrial aide les chercheurs à connaître l'état de la recherche interventionnelle sur les INM pour concevoir des études plus pertinentes et réaliser des synthèses de la littérature plus exhaustives. Il s'inscrit dans le mouvement de la science ouverte.
INMCancer
Le moteur de recherche des publications d'études sur les INM en prévention ou soin des cancers
En 2019, la Plateforme CEPS a créé le moteur de recherche INMCancer pour faciliter la recherche des publications des études interventionnelles évaluant les INM en prévention ou soin des cancers. Développé grâce au soutien de l'Institut national du cancer (INCa) et du SIRIC Montpellier Cancer, le système numérique répertorie les publications d'études interventionnelles ou cliniques évaluant les bénéfices et les risques des INM visant à prévenir les cancers, compléter les traitements des tumeurs ou éviter une récidive. Destiné aux chercheurs et aux cliniciens, ce système inédit de recensement est en libre accès.
Niri
L'annuaire mondial des chercheurs et organismes de recherche sur les INM
NIRI est l'annuaire international des chercheurs, des unités de recherche et des centres investigateurs ayant publié au moins une étude évaluant une INM dans une revue scientifique et/ou médicale. Le système est en accès libre sur Internet. Il a été conçu en 2019 par la Plateforme CEPS. Il recense et cartographie tous les acteurs scientifiques publics ou privés de l'écosystème mondial des INM.
Nishare
La base de données partagée des documents académiques s'intéressant à l'évaluation des INM
Le système Nishare permet de collecter, d'organiser et de partager de documents académiques sur l'évaluation des INM. Il est en accès libre sur Internet. II a été créé en 2019 par la Plateforme CEPS. Il compile, trie et donne accès aux mémoires de Master (ou équivalents), aux manuscrits de thèse (PhD ou équivalents), aux rapports d'étude non publiés et aux diaporamas consacrés à l'évaluation des INM. Toutes les langues sont acceptées sous réserve d'un titre et d'un résumé en anglais du document pdf à partager.
Paradigme
Contrairement au médicament ou au dispositif médical, il n'existe pas de processus consensuel d'évaluation des INM. Depuis 2011, la Plateforme CEPS recense les modèles de validation et de surveillance des INM proposés dans le monde. Elle réfléchit à la pertinence de standards méthodologiques d'évaluation susceptibles de faciliter l'intégration des INM dans les parcours individuels de santé et de vie, d'accélérer leur prise en charge, de renforcer leur crédibilité et de diffuser les bonnes pratiques professionnelles.
2-3 Règlement intérieur
Organisation juridique de la Plateforme CEPS
La Plateforme universitaire CEPS est hébergée et gérée par les services recherche de l’Université Paul Valery Montpellier 3 (UPVM3).
Fondateur : Grégory Ninot
Co-directeurs : Grégory Ninot gregory.ninot@umontpellier.fr, Raphaël Trouillet raphael.trouillet@univ-montp3.fr
Administrateur : Jérôme Maitre (jerome.maitre@univ-montp3.fr)
Charte de la Plateforme CEPS
Après avoir pris connaissance de la place de la Plateforme universitaire CEPS dans l’écosystème des INM, tout collaborateur de la Plateforme s'engage à :
- contribuer de façon collaborative et coopérative, au développement des études interventionnelles et des revues systématiques sur les INM,
- s'impliquer dans au moins une des solutions méthodologiques de la Plateforme CEPS, organisées en équipes projet interdisciplinaires,
- réfléchir au besoin de nouveaux outils collaboratifs visant à faciliter la recherche française, européenne et internationale sur les INM,
- respecter les principes et réglementations de la recherche et de l’éthique en vigueur en France et en Europe,
- respecter les différentes disciplines scientifiques, le pluralisme des pratiques et des usages d'INM,
- participer volontairement et à titre individuel, dans le respect des expériences personnelles,
- partager sa bonne humeur et son enthousiasme.
Statut des différents collaborateurs et règles d’inclusion :
Statut | Description |
Coordinateur | Personne pilotant un projet collaboratif sur la durée qu’elle a définie |
Équipier | Personne s’impliquant activement dans au moins un projet collaboratif sur la durée qu’elle a définie |
Follower | Personne souhaitant recevoir les informations de la Plateforme (ex : Newsletter) mais ne s’impliquant pas dans un projet collectif de la Plateforme |
Externe | Personne s’intéressant à l’évaluation des INM mais ne recevant pas la Newsletter |
Toute personne intéressée à rejoindre la Plateforme CEPS doit : adresser sa demande soit à un collaborateur qui la soumettra à la direction, soit directement à la direction. Il lui est demandé de préciser ses nom et prénom, son e-mail, son établissement de rattachement si applicable, ainsi que de justifier son intérêt.
Si l’intéressé souhaite rejoindre la plateforme CEPS :
- en tant que coordinateur de projet : la direction et le candidat sollicitent une réunion des collaborateurs intéressés au dit projet ou y étant déjà impliqués pour étudier, et le cas échéant, valider sa candidature,
- en tant qu’équipier d’un projet : la direction demande l’avis du coordinateur du dit-projet avant de valider sa candidature,
- en tant que follower : la direction valide la demande.
Chaque candidature validée est transmise au responsable administratif de la Plateforme CEPS qui procède à la mise à jour des listes de diffusion.
A tout instant, toute personne peut demander à changer de statut au sein de la Plateforme CEPS ou demander de la quitter et d’être retirée des listes de diffusion :
- un coordinateur informe son équipe projet qui cherchera à se réorganiser autour d’un nouveau coordinateur ; il peut alors demander à devenir équipier, follower ou quitter la Plateforme CEPS en adressant sa demande au responsable administratif,
- un équipier informe son coordinateur de projet et le responsable administratif ou la direction s’il souhaite devenir lui-même coordinateur de projet,
- un follower informe le responsable administratif et le coordinateur de projet s’il souhaite devenir équipier ou la direction s’il souhaite devenir coordinateur de projet.
Toute demande au responsable administratif est à adresser à jerome.maitre@univ-montp3.fr
Vecteurs de communication au sein de la plateforme
Tout coordinateur de projet est invité à cadrer et organiser les échanges d’informations au sein de son groupe de travail en s’inspirant du tableau ci-dessous et des différentes recommandations suivantes :
- gérer les échanges de fichiers dans un espace de stockage unique et dédié au dit-projet accessible à tous ses équipiers,
- proposer une dénomination explicite et datée des différents fichiers d’un projet afin de faciliter le suivi projet et l’inclusion de nouveaux équipiers. Une liste des différents projets réalisés au sein de la plateforme CEPS est disponible sur https://plateformeceps.www.univ-montp3.fr/fr/cloud-home-plateforme-ceps
- ne pas encourager le « répondre à tous » lors d’échanges de mails, mais plutôt proposer de centraliser les propos des différents équipiers pour en redonner une synthèse à l’équipe projet.
Écriture sur un support | Coordinateur | Équipier | Follower | Externe |
Diaporamas sur NISHARE | X |
|
|
|
Stockage Disque dur, drive, NAS | X |
|
|
|
X | X |
|
| |
X | X | X | X | |
X | X | X | X | |
Newsletter | X | X | X |
|
Page web site | X | X | X | X |
Plaquette pdf | X | X |
|
|
X | X | X | X | |
Youtube | X | X | X | X |
Affichage (espace CEPS dédié) | X | X | X |
|
Tous les collaborateurs peuvent faire la demande de tous les éléments de la charte graphique de la Plateforme CEPS auprès de l’Administrateur : Jérôme Maitre (jerome.maitre@univ-montp3.fr).
Partenaires de la Plateforme CEPS
Europe, État français, Région Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole, Institut National du Cancer, SIRIC Montpellier Cancer, CARSAT Languedoc-Roussillon, Agence Régionale de Santé Occitanie.
Conclusion
La Plateforme universitaire collaborative CEPS s’intègre dans un écosystème des INM en pleine structuration au niveau mondial. Par des outils collaboratifs, elle contribue aux efforts de recherche visant à mieux connaître les mécanismes d’action, les bénéfices/risques, l’utilité et meilleures conditions de mise en œuvre des INM. Les résultats de ces recherches faciliteront leur intégration dans les systèmes de santé, les formations professionnelles et l’information à destination des usagers.
Bibliographie
Académie Nationale de Médecine. Thérapies complémentaires : Leur place parmi les ressources de soins. Paris : Académie Nationale de Médecine, 2013.
Benedetti F., Carlino E., Pollo A., How placebos change the patient’s brain. Neuropsychopharmacology Reviews, 2011, 36, 339-354.
Bouvenot G., Vray M., Essais cliniques : Théorie, pratique et critique, Lavoisier, 2006.
Boutron I, Moher D, Altman DG, Schulz KF, Ravaud P. Extending the CONSORT statement to randomized trials of nonpharmacologic treatment: explanation and elaboration. Annual of Internal Medicine, 2008 ; 148(4), 295-309.
CAMbrella. Programme de recherche européen. A pan-European research network for Complementary and Alternative Medicine (www.cambrella.eu). Final Report of CAMbrella Work, 2012.
Ernst E., Ethics of complementary medicine: practical issues. British Journal of General Practice, 2009, 59, 564, 517-569.
Falissard B., Les « médecines complémentaires » à l’épreuve de la science. Recherche et Santé, 2016, 146, 6-7.
Glasziou P, Meats E, Heneghan C et al. What is missing from descriptions of treatment in trials and reviews? British Medical Journal, 2008, 336(7659), 1472-1474.
Global Wellness Institute. Global Wellness Economy Monitor. GWI, 2018.
Haute Autorité de Santé. Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées. Paris : HAS, 2011.
Liberati A, Altman DG, Tetzlaff J, Mulrow C, Gøtzsche PC, Ioannidis JPA, Clarke M, Devereaux PJ, Kleijnen J, Moher D. The PRISMA statement for reporting systematic reviews and meta-analyses of studies that evaluate health care interventions : Explanation and elaboration. PLoS Med, 2009, 6(7), e1000100.
Ninot G. Guide professionnel des interventions non médicamenteuses (2019). Paris : Dunod, 2019.
Sackett D.L., Straus S.E., Richardson W.S., et al., Evidence-Based Medicine : how to practice and teach EBM. Churchill Livingstone, 2000.
Dernière mise à jour : 15/09/2020